jeudi 11 juin 2009

Parizeau: Besoin d'une crise

Décidément, j’aime les tendances. Conséquemment, la semaine sera politique. Après «Le plus tôt possible», voilà le «besoin d’une crise». Comme quoi être leader ne signifie pas être un bon leader. Ce qui probablement, vous amène à penser que je suis fédéraliste. Mais comme je vous disais dans «Le plus tôt possible», il n’en est rien. Ma tasse de thé, c’est le leadership! Avez-vous dit leadership?

Être un bon ou un mauvais leader, c’est ce que j’appelle l’Orientation du leadership dans le modèle que j’ai développé. Si vous êtes un assidu de ce blogue et du Meneur!, sûrement que vous commencez à prendre conscience que ce modèle – Les Forces Leaderiales – est tout simplement excellent. Ce dont je me réjouis car bientôt, vous allez faire sonner mon téléphone (514.712.1465) pour obtenir mes services. Après discussion, il me fera plaisir d’aller vous présenter une conférence ou vous guider dans une session de travail sur le développement du leadership organisationnel.

Trêve de promotion, la dernière sortie de Jacques Parizeau démontre que le leadership d’un individu a un champ d’action limité. C’est important d’en prendre conscience. Monsieur Parizeau est peut-être un leader pour le mouvement souverainiste, c’est une toute autre affaire aux yeux des fédéralistes. Et vous, pour qui êtes-vous un leader au sein de votre organisation?

Êtes-vous un leader aux yeux de vos employés? Ou aux yeux de vos supérieurs et de la haute direction? Êtes-vous un leader positif pour l’organisation et un leader négatif pour la force de travail? Comprenez-vous que vous pouvez être un leader aux yeux des gens qui vous ont mis en poste mais que jamais vous n’allez réussir à mobiliser vos employés comme vous l’espérez?

Je ne sais pas si vous le comprenez mais ce serait important que vous en preniez conscience. Parce que c’est souvent comme ça dans les entreprises. Souvent les supérieurs voient du leadership chez un gestionnaire alors que les employés voient autre chose. Et lorsque c’est comme ça, souvent les gestionnaires vont prendre une attitude hautaine auprès des employés. Après tout, si les employés ne veulent pas suivre les directives, c’est parce qu’ils ne comprennent rien à rien. S’ils ne veulent pas suivre les directives, c’est parce qu’ils sont indisciplinés. S’ils ne veulent pas suivre les directives, c’est parce qu’ils sont paresseux. Et quoi s’encore…

Comme je le mentionnais dans «Le plus tôt possible», le leadership, ça se développe par la confiance. Cette confiance se développe lorsque les autres nous perçoivent comme un leader positif. On est un leader positif lorsque les autres partagent les mêmes valeurs et la même vision du monde. On est un leader positif lorsqu’on aide les autres à grandir professionnellement et personnellement.

Aisément, on comprend que Monsieur Parizeau est un leader positif pour les souverainistes et un leader négatif pour les fédéralistes.

Si vous ne comprenez pas le concept de l’Orientation du leadership, vous risquez de ne pas comprendre ce qui se passe autour de vous. Si vous ne comprenez pas l’Orientation du leadership, vous risquez de vouloir exercer du leadership coute que coute. Si vous ne comprenez pas l’Orientation du leadership, vous risquez de vouloir forcer le leadership. Et c’est à ce moment que votre leadership va devenir négatif ou encore plus négatif aux yeux des autres. C’est à ce moment que vous allez penser que vous avez besoin d’une crise.

.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire