dimanche 22 février 2009

Faire comme Obama

Vous êtes un gestionnaire qui désire améliorer son leadership? Vous cherchez des idées faciles à mettre en application afin de mobiliser votre équipe? Dans ce cas, vous devez prendre en exemple Barak Obama lors de sa visite au Canada jeudi dernier.

Qu’est-ce qu’Obama a fait de particulier qui favorise le développement du leadership? Dès son arrivée au Parlement, il a salué la foule. Plus tard dans la journée, il est allé au Marché By pour acheter des souvenirs, serrer des mains, prendre des photos et oui, acheter une Queue de Castor! Saluer la foule et acheter une Queue de Castor. Qu’est-ce que cela a à voir avec le leadership? Voyons ça de plus près.

Commençons avec les salutations aux gens qui l’attendaient devant le Parlement. Immédiatement après avoir serré la main de Stephen Harper, Obama l’a invité à venir saluer la foule avec lui. Par ce geste, Obama a démontré le respect qu’il accorde aux autres. De plus, on comprend qu’à ses yeux, la meilleure façon de commencer une journée de travail, c’est de dire bonjour aux gens. Et c’est exactement ce qu’un gestionnaire devrait faire avant de plonger dans son quotidien.

Pour favoriser un bon esprit de camaraderie et de complicité au sein de votre entreprise, prenez le temps de dire bonjour à vos employés lorsque vous arrivez au bureau. Surtout, évitez de croire que vous n’avez pas le temps de faire le tour du plancher de production ou de parcourir les couloirs du bureau pour saluer l’équipe avant de vous mettre à la tâche. Si l’homme le plus puissant de la planète se donne la peine de le faire, pouvez-vous bien me dire lequel de vos dossiers ne peut attendre un petit 10 minutes de plus? Remarquez, si c’est une réunion qui vous attend à la première heure, rien ne vous empêche d’arriver quelques minutes plus tôt pour aller échanger quelques sourires avant de faire vos devoirs.

Plus tard dans la journée, Obama est allé faire un tour au Marché By. Ce que les médias ont retenu de ce bain de foule est qu’il a acheté une Queue de Castor. Le président des États-Unis qui achète une Queue de Castor. Wow! Qui l’eut cru! Mais n’ayez crainte, je ne vous proposerai pas de manger une Queue de Castor par jour dans le but d’améliorer votre leadership. Loin de moi l’idée de faire augmenter votre tour de taille. Mais regardons de plus près les leçons à retenir de cette visite improvisée.

Premièrement, le bain de foule. Obama a pris le temps de serrer des mains et de se faire prendre en photo. Si on traduit cela en comportement en entreprise, cela veut dire que vous devez prendre le temps de sortir de votre routine pour aller rencontrer vos employés. Chaque jour, prenez un peu de temps par exemple, pour savoir comment c’est passé le voyage de pêche de Marcel. Demandez à Colette si sa blessure guérit comme il se doit. Et comme à son habitude, Robert en a sûrement une bonne à raconter. Autrement dit, c’est en étant attentionné pour ce qu’ils font que vous créerez des liens avec vos employés. Liens essentiels pour le développement du leadership.

Maintenant, que signifie l’achat de la Queue de Castor? C’est une démonstration exemplaire qu’Obama ne se prend pas pour un autre. Imaginez!, le président des États-Unis qui achète une Queue de Castor. C’est clair que son titre ne lui monte pas à la tête. Il devrait en être de même pour vous. Ne vous prenez pas pour un autre parce que vous êtes directeur, VP ou quoi s’encore. Soyez vous-mêmes. Arrêtez de croire que vous ne pouvez pas faire telle ou telle autre chose devant vos employés par crainte de perdre votre crédibilité.

Pour avoir du leadership, il ne faut pas faire comme ces gestionnaires qui s’enorgueillissent du pouvoir qu’ils ont sur les autres. Pour avoir du leadership, il faut tout simplement faire comme Obama!

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dimanche 15 février 2009

Bonne fête Darwin!

Oui chers lecteurs, je suis un fan de Darwin, Charles Darwin. Et cette année marque le 200e anniversaire de sa naissance – 12 février 1809 – ainsi que le 150e de la publication – 1er juillet 1858 – de son livre qui a bouleversé notre compréhension de la vie, L’Origine des espèces. Dans les circonstances, pouvez-vous bien me dire quel autre sujet aurai-je pu aborder? Leadership! Avez-vous dit leadership?

Justement, ne croyez-vous pas qu’il en avait du leadership ce cher Darwin? Imaginez-vous 200 ans en arrière. Imaginez-vous à une époque où la religion est reine et maître. Imaginez-vous à un moment de l’histoire où il y a tout juste quelques dizaines d’années, on pouvait vous couper la tête pour vos idées ou vous contraindre à résidence pour le reste de votre vie. En ces temps, auriez-vous eu le courage d’écrire un livre qui va à l’encontre des croyances populaires et qui plus est, va à l’encontre des dogmes religieux?

Oui mais… heuuu… ben… c’est que… tu vois… ce n’est pas que… dans mon plan de carrière… heeee… mes supérieurs… heuuuu… je suis un gars d’équipe… c’est ça… heeee… je suis un gars d’équipe donc je me rallie…. oui… ouen… heee… je me rallie aux idées des autres parce que je suis un gars d’équipe… heeee… c’est ce que je voulais dire… oui, c’est important le travail d’équipe alors je fais comme l’équipe décide même si je ne suis pas d’accord parce qu’il faut penser à l’équipe… (en tout cas, ça me donne plus de chance de progresser dans ma carrière en donnant l’impression d’être d’accord avec les autres).

D'accord, j'exagère un peu mais avouez que cela ne peut mieux résumer le dilemme! N’est-ce pas un intéressant dilemme? Suivre les idées admises ou aller à contre-courant pour faire valoir ce à quoi on croit réellement? Mais je sais ce que vous allez argumenter… Ce n’est plus pareil aujourd’hui. On vit à une autre époque. La société a changé. Il faut vivre son temps. Dix têtes valent mieux qu’une. On est à une époque du pluridisciplinaire. On ne peut plus faire les choses par soi-même parce que tout est devenu plus complexe et demande plus de ressources et de temps.

C’est vrai que les temps ont changé. D’ailleurs à l’époque, les gens n’avaient pas trois téléviseurs dans leur maison. Ils n’avaient pas non plus de garage dans leur cour arrière ni de Hummer pour aller au centre-ville dans le but d’épater la galerie. À l’époque, les gens ne devaient probablement pas avoir le désir d’être plus puissants que les autres (Sûrement pas!). Il ne devait pas y avoir de jeux de pouvoir (Des jeux de quoi!?!). Il n’y avait pas non plus d’alliance entre les uns et les autres (Bien sûr que non!). Ô, j’allais oublier me dites-vous, ce n’est plus possible d’avoir des idées révolutionnaires qui changent les paradigmes parce que tout a été inventé et pensé.

Vraiment? Et si le problème n’était pas que tout a été pensé mais bien qu’on préfère suivre la tendance afin de ne pas être mal vu de son patron ou de sa belle-mère! Avouez que les perspectives seraient différentes. Avouez que ça ne devait pas être facile d’avoir du leadership il y a deux cents ans et encore moins lorsque nos idées allaient à l’encontre des croyances établies.

Dans ma conférence Le Secret du leadership, j’explique que le leadership, c’est en nous que ça commence. Pour avoir du leadership, ça ne sert à rien de commencer par chercher des moyens et des méthodes pour mobiliser les autres. Pour avoir du leadership, il faut avant tout savoir qui on est. Pour avoir du leadership, il faut savoir ce qui nous motive à aller de l’avant. Il faut savoir quelles sont nos valeurs. Pour avoir du leadership, il faut savoir à quoi on croit. En ce sens, Darwin est un exemple à suivre. Il savait à quoi il croyait. Et il savait également ce que ses croyances impliquaient comme conséquences.

Dans le modèle que j’ai développé et que je présente dans une autre conférence, Les Pouvoirs d’influence du leadership, Darwin est un leader cognitif. Un leader cognitif, c’est quelqu’un qui communique au niveau des idées. Et c’est exactement ce qu’a fait Darwin. Il a développé sa théorie et il a mobilisé les gens autour de lui en leur parlant au niveau de l’intellect. Il savait que les opposants à sa vision seraient nombreux. Il a donc pris le temps d’élaborer ses arguments et il a accumulé les faits afin de pouvoir répondre aux objections.

Darwin avait du leadership et il a porté le flambeau pour mieux éclairer les autres. C’est lui qui a déchiffré les pièces du casse-tête de l’évolution qui étaient accessibles à tous, mais que personne ne voyait. C’est lui qui a cru en lui-même malgré les dogmes et croyances de ses contemporains. Et parfois, c’est ça avoir du leadership. C’est aller de l’avant malgré ce qu’en pense et ce qu’en dise les autres.

Darwin avait du leadership et son cheminement pour élaborer sa théorie sur L’Origine des espèces explique pourquoi il est si difficile de trouver des leaders dans nos sociétés modernes. C’est tout simplement que les élites sociales font tout en leur pouvoir afin que les précurseurs du changement ne viennent changer les dogmes établis. On en veut des leaders, à condition de garder le contrôle! On veut des leaders, à condition qu’ils fassent ce qu’on leur dit!

C’est une évidence, les organisations ont de la difficulté à trouver des leaders car au fond, nous sommes très darwiniens. Et c’est ce qui explique que cette semaine, je ne pouvais passer à côté de ces 200e et 150e anniversaires. Bonne fête Darwin!
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dimanche 8 février 2009

The show must go on

Serait-ce dû à mon intérêt pour l’astronomie ou, à l’encontre de mes croyances, l’astrologie? Peu importe l’un ou l’autre, allez savoir pourquoi fidèles lecteurs, cette semaine, il y a eu un alignement des planètes. Conséquemment messieurs dames, jour après jour, les nouvelles se sont succédé pour me faire douter. Douter de quoi vous demandez-vous? Évidemment, douter du leadership! Avez-vous dit leadership?

Tout cela a commencé avec Barack Obama. Oui mon Barack! Celui dont j’ai louangé le leadership il y a tout juste deux semaines. «I think I screwed up!». C’est les mots qu’il a eus lorsque Tom Daschle a renoncé au poste de secrétaire à la santé. Obama l’avait soutenu malgré ses irrégularités avec le fisc. Mais avec les déclarations du New York Times sur des millions amassés en conseillant des compagnies d’assurance et des chaînes d’hôpitaux, Daschle a probablement senti la température de l’eau monter. Il en a donc conclu qu’il lui était préférable de ne pas joindre l’équipe d’Obama.




La deuxième planète à s’aligner lors de cette céleste semaine arrive d’outre-mer. N’y allons pas par quatre chemins, «Honnêtement, ce n’est pas trop mon truc!» Sacré Sarko! Tu pourrais nous dire n’importe quoi avec ton sourire machiavélien. Une belle démonstration qu’une fois arrivée à destination, on peut dire ce qu’on pense pour le plus grand plaisir des amis. Ou des cousins? Les deux, ou son contraire! (Voir le reportage)

La troisième planète de l’alignement a de quoi nous endormir. Surtout lorsqu’on entend le président de l’association des anesthésistes en train de faire une analogie entre la vitesse que l’on peut rouler sur l’autoroute et les tâches que ses membres ne peuvent faire pour améliorer le nombre d’opérations réalisées dans les hôpitaux. «Est-ce parce qu’une personne vous dépasse à 160 km/h sur l’autoroute qu’il faut augmenter la limite de vitesse permise?» Euhh!... Pourriez-vous répéter la question? C’est clair, monsieur 1, 2, 3… est contre l’idée d’intervenir simultanément dans deux salles d’opération. Mais lorsque la journaliste lui fait remarquer que cela se pratique dans les urgences, la réponse ne peut être plus claire. «C’est vrai… on est payé pour!» Traduction libre: on aura tous les arguments nécessaires contre le changement tant qu’il n’y aura pas d’argent sur la table! Leadership! Avez-vous dit leadership?

Passons maintenant à la quatrième planète qui, elle, nous provient de l’Ontario. La CVMO (Commission des valeurs mobilières de l’Ontario) a conclu une entente avec des dirigeants et administrateurs de Research In Motion (RIM, l’entreprise derrière le Blackberry). Selon cette entente, les messieurs devront payer 77 M$ en amende pour avoir pratiqué l’antidatage sur des options d’achat d’action de 1996 à 2006. Le plus amusant, c’est lorsque la CVMO explique qu’il ne s’agit pas d’une fraude. Ce ne serait que des irrégularités! Comme quoi il est préférable de s’entendre hors cour lorsqu’on a l’influence nécessaire.

Pour compléter les 5 jours ouvrables, ajoutons une dernière planète avec l’annonce du probable déficit de 38 milliards $ dans le chaud bas de laine des Québécois. Société distincte oblige, la CDPQ (Caisse de Dépôt et Placement du Québec) aura le pire rendement des caisses de retraite. Dommage que Monsieur Rousseau a quitté le bateau il y a quelques mois. Lors de son arrivée à la Caisse, il avait été présenté comme un solide financier qui apporterait de la croissance et du rendement! Aux dernières nouvelles, il semblerait que les têtes vont rouler. Mais comme vous le savez, plus ça change, plus c’est pareil! Alors ne vous demandez pas pourquoi on attend avant de nommer le prochain président à tête de la CDPQ. C’est une évidence. Personne ne veut ternir son cheminement de carrière avec l’un des pires déficits de l’histoire de l’institution. Élémentaire mon cher Watson!

Oui, je l’avoue. Cette semaine, j’ai douté du leadership lorsque j’ai entendu le «I screwed up» de mon cher Obama. J’ai douté mais j’ai pris un peu de recul. Cela m’a permis de comprendre que malgré les bonnes intentions d’un individu, il ne peut être responsable pour ce qu’on fait tous les autres. Cette semaine, j’ai également compris qu’Obama est aux prises avec le même problème que nombre d’organisations : une fois qu’on a identifié un «leader» potentiel, on refuse d’admettre qu’on s’est trompé dans notre décision. Certes, Obama a admis son erreur mais reconnaissons qu’il l’a fait au moment où il n’avait plus le choix de le faire.

Cette semaine, avec l’alignement des planètes et la sortie de Sarko, on doit comprendre que pour plusieurs, l’important, c’est de monter dans la hiérarchie sociale et professionnelle. Parce qu’une fois arrivée dans les échelons supérieurs, on peut dire ce qu’on veut de la façon qu’on veut puisqu’on est alors quasi intouchable. Et de toute façon, ce que les autres pensent de ce qu’on dit, ce n’est plus vraiment important puisqu’on est maintenant puissant. Leadership! Avez-vous dit leadership?

Lorsqu’on prend conscience de l’alignement des planètes, faut-il se surprendre que les organisations peinent à se trouver des leaders? Sincèrement, moi, ça ne me surprend pas. Il ne faut pas se surprendre de la difficulté des organisations à trouver des «leaders» car nombreux sont les experts qui refusent d’admettre ce qui se passe réellement dans les milieux professionnels. Plusieurs refusent d’admettre ce qui se passe parce que malheureusement, comme bien d’autre, plusieurs sont là avant tout pour se servir.

Ceci expliquant cela, si vous cherchez à comprendre le leadership, n’allez pas croire que l’actuel alignement des planètes n’est qu’un événement épisodique. Soyez simplement attentif à ce qui se passe autour de vous et vous constaterez que semaine après semaine, l’histoire se répète. Pourquoi il en est ainsi? Facile à comprendre : Scratch my back, I’ll scratch yours. En fait, semaine après semaine, l’histoire se répète parce que comme vous le savez trop bien, The show must go on!




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dimanche 1 février 2009

Indécente dichotomie

Chers lecteurs, cette semaine, je dois vous faire une confidence. Autrement, je me sentirais mal à l’aise de ne pas avouer ce que j’ai fait dernièrement. Remarquez, je n’ai rien fait de mal. Je n’ai rien fait de réellement répréhensible en soi. Mais j’ai besoin d’en parler parce que ce n’est pas dans ma nature d’agir ainsi.

Ô!, n’essayez pas de comprendre pourquoi j’ai besoin de me confier. Et S.V.P., n’essayez pas non plus d’expliquer les raisons qui me poussent à vous dire ce que je ne peux garder sur ma conscience. Présentement, je n’ai pas besoin d’être jugé. J’ai simplement besoin de partager.

Je n’ai pas besoin d’être jugé et je n’accepterais pas de l’être parce qu’il est fort probable que certains d’entre vous ont fait la même chose que moi. J’ai même la certitude que certains l’ont fait. Pourquoi dans ce cas ai-je besoin de vous faire mes confidences si nous avons fait les mêmes choses? Et bien contrairement à vous, je n’avais pas le contrôle de la situation. Je me suis fait entraîner par les autres.

Comprenez-moi, je sens le besoin de vous faire mes confidences car je ne suis pas responsable de ce que j’ai fait même si j’ai eu du plaisir à le faire. Non!, je ne suis pas responsable. Tout ça est de la faute des autres. Et de grâce, n’allez pas croire au cas classique du gars qui demande clémence pour ce qu’il a fait parce que les autres l’ont entrainé à faire ce qu’il n’aurait fait. Non ce n’est pas un cas classique, je n’y suis pour rien. Je suis une victime des événements. Je n’avais aucun contrôle de mon implication dans ce qui s’est produit.

En fait, j’ai été, contre mon gré, au mauvais endroit au mauvais moment. Ce n’est que cette semaine que je l’ai réalisé. C’est pourquoi j’ai besoin de me confier afin que vous sachiez que malgré tout, je ne suis pas un mauvais gars.

Cette semaine, j’ai réalisé que j’ai pris plus d’un mois de vacances durant la période des fêtes. Imaginez, plus d’un mois de vacances pendant que la récession frappe à nos portes avec une insistance qui croit de jour en jour avec les coupures de poste et fermetures d’usine. Je sais que certains d’entre vous ont pris une semaine de vacance pendant la période des fêtes peut-être même deux. Mais vous, contrairement à moi, vos vacances étaient planifiées. Moi, c’est différent. J’étais en vacances sans m’en rendre compte. J’étais bien sans même le réaliser. J’avais l’esprit tranquille sans que je le sache. Je n’avais pas de tracasseries en tête à essayer de comprendre l’incompréhensible.

Comme vous le savez, toute bonne chose à une fin et c’est cette semaine que j’ai réalisé ma faute. Oui c’est cette semaine que je suis revenu à la réalité. Curieusement, cela coïncide avec le retour de nos politiciens à la chambre des communes. Cela faisait plus d’un mois que nous n’avions entendu leurs sempiternelles querelles enfantines. "Monsieur le Président, mon père pisse plus loin que le sien. Monsieur le Président, ils nous cachent ce qu’en pense Madame la Marquise!"…

Pendant plus d’un mois, j’étais en vacances de la politicaillerie canadienne. Un mois pendant lequel je me suis intéressé à des sujets plus significatifs. Entre autres, je me suis intéressé au phénomène Obama; surprenant l’inspiration que cet homme apporte au sein de la population américaine et mondiale. Je me suis également attardé à la guerre Israël/Palestine; un conflit qui pose un réel défi pour ceux qui désirent plus de paix et moins de guerres. Je me suis également permis quelques incartades avec les discussions que l’on peut entendre une fois que mononcle Alphonse a une bière ou douze derrière la cravate. Et bien entendu, j’ai parlé leadership en comparant les maires Tremblay et Labeaume.

Pendant plus d’un mois, j’étais en vacances à mon insu. J’avais besoin de vous en parler. Vous comprenez? Comprenez-vous que nos politiciens nous entrainent dans des querelles inutiles? Comprenez-vous que derrière leurs beaux discours se cachent leurs ambitions personnelles? Comprenez-vous que leur but réel est de se faire élire ou réélire sous prétexte d’apporter des solutions? Comprenez-vous que malgré leurs belles paroles, ils ressassent toujours les mêmes sujets? Comprenez-vous que des solutions, ils n’en ont pas plus que vous et moi? Pourquoi ont-ils peur de l’avouer? Ne serait-ce pas ça avoir du leadership? Dire les choses telles quelles sont!?

Nos politiciens et leurs politicailleries ont été absents de l’actualité pendant plus d’un mois. Je m’excuse d’avoir abusé de ce plaisir. Je m’excuse d’avoir pris le temps d’aborder des sujets plus sérieux. Je m’excuse de m’être laissé inspirer par l’arrivée de Barack Obama à la présidence des États-Unis. Je m’excuse de ne pas avoir pris conscience plus tôt qu’entre les problèmes que l’on retrouve à travers le monde et les ouï-dire de nos politiciens, il y a une indécente dichotomie.