dimanche 27 septembre 2009

Avez-vous dit leadership?

Peut-être l’avez-vous expérimenté par le passé? Peut-être cela fait-il partie de votre quotidien? Peut-être est-ce tout nouveau comme situation, ou relation? Mais peu importe que ce soit l’un, l’autre ou qui sait, peut-être l’un et l’autre. Peu importe vous dis-je car il est fort probable que vous en soyez conscient. Il y a, ici et là, d’agréables moments.

D’agréables moments qui nous poussent à prononcer quelques mots. Des mots qu’on n’ose prononcer trop souvent. Des mots pour lesquels on attend le juste moment, le moment propice, le moment opportun, pour les partager. Lorsque ce moment arrive, souvent alors qu’on ne s’y attend pas, on ne sait trop comment réagir. On ne sait trop comment le dire. On ne sait trop si c’est trop tôt alors qu’on espère qu’il ne sera jamais trop tard.

Déjà un peu plus de deux ans que ça dure. Oui! oui! Déjà plus de deux ans que je partage avec vous mes idées. Déjà plus de deux ans que je partage avec vous ce que j’observe de l’actualité. Peut-être une preuve que le temps passe trop vite? Je ne sais trop. Je ne sais trop comment le dire. Je ne sais trop si c’est trop tôt mais je ne crois pas qu’il soit trop tard.

Jamais trop tard? Ou jamais trop tôt! Sûrement pas en ces mots que nous en parlerait madame Thibault ou pour les intimes, Ma’m Thibault! C’est-y beau C’est-y beau C’est-y beau le disco! Mais laissons de côté l’ironie des souvenirs car j’ose croire que l’ex-lieutenante-gouverneure n’a pas la tête à se faire aller les bras comme un oiseau. Ou de sauter comme un crapaud. Ni d’y aller d’un tango.

Quoi dire lorsque la représentante de la reine parle de services rendus et de dévouement pour expliquer ses dépenses peut-être injustifiées? Quoi dire alors que devant la justice, il sera entre autres question d’abus de confiance, de production de faux document et de mensonges? Peut-être simplement la preuve qu’il n’y a pas que les agréables moments qui nous poussent à prononcer quelques mots?

Jamais trop tôt? Ou jamais trop tard pour dépenser les milliards. Ou pour faire une enquête publique. Au TVA 17 heures vendredi dernier, Pierre Bruneau demandait à Michel Arsenault s’il ne serait pas pertinent de faire une enquête publique sur le monde de la construction compte tenu des 40 milliards $ d’investissement à venir pour revamper les infrastructures du Québec. "La FTQ craint une enquête publique. Parce qu’on est présentement dans une crise économique… Si on a une enquête, j’ai peur que ça retarde la mise en marche de ces chantiers-là…"

Évidemment que ce n’est pas le temps de retarder la mise en marche de lucratif chantier. Ça ne vaut pas la peine de savoir s’il y a infiltration ou non du monde interlope dans le secteur de la construction. Vaut mieux y aller de statistiques de rendement pour justifier les rentables investissements. Et ce, sans même remettre en doute la réelle provenance de ses exceptionnels rendements. Peut-être simplement la preuve qu’il y a aussi de dérangeants moments qui nous poussent à prononcer quelques mots?

Parlant de moments dérangeants, c’est le maire Tremblay qui semblait l’être lors d’un point de presse. Il était question de frais de déplacement, de lunettes et de décorations d’Halloween. Voici un extrait de l’article d’Éric Clément de La Presse:

«J'ai tellement honte, honnêtement, qu'on s'attaque à une paire de lunettes!» a dit le maire. La Presse a voulu savoir pourquoi M. Tremblay n'avait pas acheté lui-même ses lunettes. «Ça, ça ne vous regarde pas, a-t-il dit. Si les seuls arguments que vous avez pour une campagne électorale, c'est de parler d'un remboursement de lunettes alors que cela fait huit ans que je contribue à la Ville de Montréal... Je n'ai jamais pris un per diem. Je n'ai jamais dépensé un sou. Ce n'est pas la Ville de Montréal qui a payé mes lunettes,
c'est ma formation politique.»


Comme je le mentionnais mercredi dernier, le maire Tremblay semble dépassé par le dossier des compteurs d’eau. Comme les autres, il semble l’être tout autant par les questions qui touchent son intégrité. Peut-être la preuve qu’il y a également de compromettants moments qui nous poussent à prononcer quelques mots.

Je ne sais trop si c’est trop tôt. Je ne sais trop si c’est trop tard. Mais je pense à ces mots lorsque l’actualité m’offre en rafale des événements où les uns et les autres semblent là avant tout pour sauver leur peau ou celle de l’organisation. Trop tôt? Trop tard? Mais après deux ans, peut-être est-ce le juste moment? Le moment propice? Ou le moment opportun puisqu’il n’y a que ces mots qui me viennent en tête: Avez-vous dit leadership?

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