dimanche 30 mai 2010

Obama et le Golfe du Mexique

Personnellement, aimeriez-vous être dans les souliers de Barack Obama? Cela doit être encore plus agréable depuis hier alors que British Petroleum (BP) annonçait l’échec de l’opération Top kill. Peu importe sa volonté, le Président américain doit se trouver bien impuissant face à ceux qui lui demandent de remédier à la situation. Soyez assuré que les uns et les autres s’en donneront à cœur joie pour le critiquer de plus belle. Comme quoi le plaisir des uns n’est pas toujours celui de l’autre.

Avec le pétrole qui fuit dans l’océan à raison de 1 à 2 millions de litres par jour, les plages souillées, le pétrole dans les marais des bayous, les oiseaux prisonniers du goudron, les poissons morts sur les berges, etc., il est facile de dire que Barack Obama manque de leadership. Après tout, c’est lui le Président alors c’est de sa faute si la marée noire prend de l’ampleur d’heure en heure. Vraiment!?!

Évidemment qu’Obama n’a rien à voir avec la pire marée noire des États-Unis. La responsable, c’est notre soif démesurée pour le pétrole sous toutes ses formes – énergie, plastique, textiles, caoutchouc artificiel, colorants, molécules chimiques et pharmacologiques, etc. La responsable, c’est la mauvaise évaluation des risques face à l’exploitation d’un gisement 1500 mètres sous le niveau de la mer. La responsable, c’est la technologie; incapable de réparer dans un délai raisonnable ce qu’elle a créé.

Au-delà de la catastrophe écologique et des critiques, le désastre du Golfe du Mexique démontre que le leadership est souvent lié à la satisfaction des besoins et attentes des autres. C’est important d’en prendre conscience. Important de prendre conscience que peu importe nos compétences et aptitudes, le leadership dépend parfois de ce que les autres attendent de nous. Les Américains s’attendent à ce qu’un président ait une baguette magique au fond de sa poche ou dans le creux de sa main.

Qu’on aime ou pas, le leadership est souvent tributaire des besoins que les autres cherchent à satisfaire. Donnez-leur ce qu’ils attendent de vous et ils vous qualifieront de leader. Dans le cas contraire, vous ne serez rien de plus qu’un quidam. Certes, c’est du leadership complaisant, mais ils sont nombreux à espérer la chosification de leurs vœux. Et c’est probablement ce qui explique que parfois, malgré les bonnes idées, malgré les bonnes intentions, des leaders sont sacrifiés par ignorance.

Comme je le disais au début du mois, ceux qui cherchent des leaders devraient apprendre à reconnaître le talent. Au lieu de ça, plusieurs préfèrent critiquer gratuitement l’un et l’autre sans avoir une compréhension claire de la situation dans laquelle évolue le sacrifié. On se demande par la suite comment il se fait qu’il y ait si peu de leadership dans nos sociétés. À moins que ce soit l’explication du fameux «on a les leaders qu’on mérite!»

Il est important de prendre conscience de la façon par laquelle Barack Obama est en train de perdre sa crédibilité. Il est important d’en prendre conscience, car cela n’a rien à voir avec ses compétences à mobiliser les gens. Le problème de Barack Obama, c’est qu’il n’a pas les moyens pour résoudre le problème auquel il fait face. Le problème n’en est pas un de compétences, c’en est un de technologie.

La prochaine fois qu’un collègue viendra vous voir pour obtenir la tête d’un autre pour ci et ça, pensez-y à deux fois avant de lui donner satisfaction. D’une part, il est fort probable que la demande soit formulée étant donné que ce collègue n’a pas obtenu ce qu’il voulait de l’autre. D’autre part, il est également possible que l’organisation n’ait pu fournir les moyens qui auraient permis de résoudre le problème décrié.

La prochaine fois, n’oubliez pas de faire le parallèle avec le Golfe du Mexique.


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5 commentaires:

  1. Oups! Faut croire que je suis dû pour un p'tit 18!

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  2. Monsieur le Président,
    Je suis un carteron come vous et je suis belge.
    Voici mes solutions pour la catastrophe :
    1. Un tube que l'on retire du fond marin se comble par le sable et la terre ceci causé par l'attraction de la terre et la pression de l'eau.
    2. Une pincette le long du tube par trois ou quatres explosions auront la force nécessaire pour combler le trou.
    Merci à Vous et vos services de me lire, avec beaucoup d'admiration pour votre belle famille.
    Philippe CRAHAY (www.crahay.philippe@gmail.be

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  3. Bonjour

    Construire un dôme non métalliques sphériques arrêtes, totalement lisse d'environ de 50 mètres de diamètre
    Dans ce dôme sur le dessus du jet d'air chaud d'environ 1000 bars, va mettre en mouvement rotatif le pétrole sous pression la puissance de sortie du jet d'huile qui va mettre le volume de sortie (sortie) en masse, qui va prendre une direction Horizontale, et circulaire
    Du moment ou la vitesse est suffisante, la masse va se diriger vers 4 ou 5 sorties latérales (rejets), à cette force centrifuge va se diriger vers les sorties dans un angle de 15 à 20 degrés et ramener ce pétrole vers la surface avec une puissance nettement moindre.
    Au centre de ce dôme d'air à haute pression chaude va accentuer la vitesse de rotation de cette masse et, vu le nombre de sorties (rejets), la pression d'éjection sera diminué
    Complément d'informations
    Lire un message


    Objet: Golfe du Mexique


    Gilbert Thiémard
    Rue du Valentin 17
    1400 Yverdon-les-Bains
    Suisse
    téléphone 024 / 425 05 28
    djet@romandie.com beaucoup versez Soutien Votre. Si Vous AVEZ UNE idée verser solutionner Le Problème Dans Le Golfe du Mexique, JE VOUS prie de l’en anglais Envoyer à l’adresse Suivante: horizonsupport@oegllc.com.
    Toutes les propositions de solution SONT EXPLOITÉES aux Etats-Unis. JE VOUS prie de NE PAS être de Déçu SI Vous NE PAS recevez Tout de suite UNE Réponse. L’Equipe aux Etats-Unis S’en occupera CAS EN TOUS.www.deepwaterhorizonresponse.com.

    Merci
    JE VOUS FAIT Québec assure BP et FERA Tout AFIN de solution UNE Trouver le plus possible Vite.
    UNE Encore Fois Un grand merci!

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  4. bonjour,
    le 17 juin 2010,
    je réponds au commentaire de Gilbert.
    Son idée est une des seules valable mais, pour être efficace, il manque sur la buse de sortie du pétrole, une turbine qui expulse le pétrole pour faire démarer la rotation,
    je reste anonyme vu que je suis employé dans une industrie qui s'occupe de centrales hydroliques
    félicitation Gilbert, n'abandonne pas

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