mardi 13 octobre 2009

Régis Labeaume lance et compte!

Ne cherchez pas à comprendre, il y a des sujets comme ça. Il y a des sujets qui sont incontournables. Incontournable en particulier ici au Québec. Incontournable plus particulièrement là-bas à Québec! D’ailleurs, l’adage le dit trop bien. Jamais deux sans trois. Quoique pour rester dans le sujet, il serait plus juste de faire référence au tour du chapeau.

Après son 400e, après son Red Bull Crash Ice, après le retour du Moulin à images, après l’arrivée du Cirque du Soleil dans sa ville, le Maire de Québec revient à la charge. Il revient à la charge, pour ne pas dire qu’il revient à fond de train. De toute façon, vaut mieux s’en tenir à la charge parce que le train, oubliez ça.

Évidemment, si vous vous intéressez au leadership, vous devez vous demander comment il fait ce Régis. Oui!, oui!, comment il fait Régis. Parce qu’entre nous, il n’a plus besoin de Labeaume pour qu’on sache qu’on parle de lui.

N’empêche! N’empêche, comment fait-il? Comment fait-il pour mener ses projets? Comment fait-il pour les mener à terme les uns après les autres? Avouez que ça commence à être intrigant!

Comment se fait-il qu’un homme plutôt ordinaire, un homme pas vraiment grand, un homme sans grande manière, un homme sans réel charisme, un homme qui ne fait pas dans la dentelle, un homme fier de ne pas faire dans la dentelle, un homme qui affirme ne pas vouloir faire de politique, un homme disons, plutôt terre-à-terre bref, comment se fait-il que Régis Labeaume accumule les succès les uns après les autres?

Évidemment, si vous êtes un fidèle lecteur, vous connaissez une partie de la réponse. À tout le moins, vous connaissez le début de la réponse. C’est tout simplement que Régis est un leader affectif.

Vous savez également que le leader affectif est celui qui s’intéresse à l’humain plus qu’aux idées. Du moins, plus à l’humain que les grandes idées. En fait, celui qui préfère l’action à la réflexion. Mais plus encore, c’est celui qui est attentif aux autres. Celui qui s’assure d’avoir été bien compris. Celui qui s’assure d’avoir bien compris.

Dernièrement, Régis nous a donné des exemples de sa méthode. En particulier lorsqu’une journaliste insistait pour en savoir plus concernant le retour des Nordiques à Québec. Et lui de répondre qu’il aurait d’autres nouvelles dans les prochains jours. Tout en ajoutant, "Est-ce que ça vous convient?" Rien de mieux que de s’assurer d’un commun accord lorsqu’on veut démontrer notre respect de l’autre.

Autre bel exemple avec l’Infoman national, Jean-René Dufort. Comme tout bon journaliste, ce dernier voulait son scoop. Et Régis de lui répondre. "Venez nous revoir la semaine prochaine. Mes amis de Québec sont là et je ne peux pas vous dire plus que ce que je leur ai dit." Une façon de faire comprendre: «Je vous aime bien mais je vous traite sur le même pied d’égalité que les autres.»

Lorsqu’on regarder aller Régis Labeaume, on comprend que le leadership, ce n’est pas nécessairement compliqué. En regardant Régis Labeaume, le leadership se résume ainsi: «Soyez vous-même, soyez direct. Pas de tataouinage faut que les choses avancent.» ou encore, «Qu’est-ce qu’il faut pour que ça fonctionne?»

Comment se fait-il que Régis Labeaume mène à terme ses projets? Rien de plus simple à comprendre en ce 30e anniversaire de l’entrée des Nordiques dans la LNH. C’est tout simplement qu’il ne s’enfarge pas à la ligne bleue. Surtout, il ne niaise pas avec le puck.

Autrement dit, Régis Labeaume mène ses projets à terme tout simplement parce qu’il lance et compte!

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1 commentaire:

  1. Je tenais à rajouter qu'il s'assure surtout de bien s'entourer. Évidemment, c'est l'un des signes distinctifs des leaders. J'ai justement fait une entrevue Grands Réseauteurs avec un membre de l'équipe du 400e: Gérard Bouchard (http://www.lisecardinal.com/www/?pg=st/oct09&lng=fr).

    Sans équipe, un leader n'est rien. Et avec une équipe, si le contexte social est bon, tout est permis. Je crois qu'il réunit tout ça.

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