dimanche 18 novembre 2007

Leçon de leadership

Cela s’annonçait comme une semaine peu inspirante côté leadership. J’avais commencé à peaufiner un texte sur la casse étudiante. Eh oui, ils nous reviennent encore une fois avec la sempiternelle question du dégel des droits de scolarité. Remarquez, j’ai déjà été étudiant. Et ceux qui me connaissent le savent, j’aime les débats d’idée. J’aime repousser les limites dans le but d’améliorer le fonctionnement de nos organismes peu importe où je me trouve. Par contre, la bêtise, j’aime moins.

Je crois que l’implication des uns et des autres est nécessaire si on veut évoluer dans un monde qui progresse. Malgré les plaisirs que je trouve dans les échanges verbaux, les actions des étudiants ne me laissent dans la bouche qu’un arrière-goût. À vrai dire, je n’ai pas beaucoup de respect pour ceux qui ne sont capables de faire valoir leurs idées que par la casse ou l’intimidation. Cela est vrai pour les étudiants, cela est vrai pour tous les groupes qui ont plus de bras que de cervelle.

Vraiment, non, je n’étais pas inspiré. Certains appellent cela de la procrastination; je suis passé de l’ordi à la télé. D’autres appellent cela suivre son instinct. Ô quelle joie! De la détermination, de la fougue, de l’inspiration, de la conviction, de la persuasion, de la confiance, de l’émotion, de l’enthousiasme, de l’assurance, de la sincérité, à vrai dire les mots me manquent. De quoi je parle vous demandez-vous? Évidemment, je parle de leadership et plus précisément, je parle du maire de Montréal, Gérald Tremblay.

Il était à « Tout le Monde en Parle » ce dimanche soir. Non je n’ai pas regretté d’être passé de l’ordi à la télé. J’irais même jusqu’à dire "Vive la procrastination!" si c’est cela qui m’envahissait l’esprit. D’autant plus que, comme on dit, une pierre deux coups: j'ai eu la chance d’entendre Grand Corps Malade. Il appelle cela du slam. Quelles paroles inspirantes! Que voulez-vous, j’aime la profondeur.

Ce n’est pas la première fois que j’entends le maire Tremblay. À chaque fois, il nous parle de sa ville, notre ville. Indéniablement, il aime Montréal. C’est son projet à lui de rendre Montréal plus propre, plus belle, plus prospère, plus humaine, plus agréable à vivre, plus… plus tout ce que vous voulez. À condition bien sûr d’y faire votre part.

Voyez-vous, c’est ça le leadership. C’est de croire à un projet. C’est d’avoir une vision. C’est de vouloir changer un contexte, une situation, afin de le rendre meilleur. C’est avoir une détermination afin de contribuer à quelque chose de plus grand que soi. Le leadership, c’est prendre à bras-le-corps un projet et de le chérir, de l’aimer, d’y croire au plus profond de soi et d’inviter les autres à nous aider à faire de ce projet une réalisation concrète.

Finalement, la semaine se termine bien. D’un côté, on a les étudiants qui nous montrent les résultats de la bêtise humaine. De l’autre, on peut s’inspirer de l’utilisation juste des mots et prendre en exemple un leader.

À vous maintenant de faire vos choix.

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