Je ne suis pas un chaud partisan libéral et pas plus partisan péquiste. En fait, je suis plus pour le gros bon sens, mais cela ne semble pas être le lot de la politique, gauche ou droite obligent. Cela dit, la mort du ministre m’interpelle tant du point de vue personnel, professionnel que, bien entendu, du leadership.

Du point de vue professionnel, la mort du député appelle à l’action. Effectivement, l’événement fait prendre conscience, d’ailleurs comme il le disait, qu’il n’y a pas de temps à perdre. Parce qu’on a beau avoir les plus beaux projets en tête, ce n’est que dans l’action qu’ils auront un impact, ne serait-ce que modeste, dans le cheminement de la société. Mais par où commencer? Il y a tant à faire. Encore plus à faire lorsqu’on prend conscience que nous ne décidons pas quand le temps s’arrête.
Sous l’angle du leadership, le décès de Claude Béchard met en lumière l’exemple à suivre. Ainsi, on reconnaît le leader lorsque de part et d'autre, on souligne les traits qui le caractérisent. Certains parlent de son sens de l’humour, son intelligence, sa passion pour la politique. D’autres mentionnent son côté bagarreur, sa répartie aiguisée, son courage. Voilà des traits que l’on observe chez certains types de leader.
Combien de fois l’a-t-on dit? La plus belle mort est celle qui survient lorsqu’on fait ce qu’on aime. Quoique la plus belle mort n’a probablement rien à voir avec celle qui découle d’une dégénérescence. Sans parler de la douleur, physique et psychique, qui associe la mort qui origine d’un cancer.
On ne peut le nier, le ministre Claude Béchard a fait preuve de courage pour affronter la vie, et plus encore la vie politique, telle qu’il l’a fait au cours des derniers mois. Qu’il sût ou non ce qui l’attendait dans les mois puis dans les jours à venir avant son décès, il aura fait ce qui le passionnait jusqu’à la fin. Indéniablement, c’est un leader qui n’a pas abandonné.
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